Cinq erreurs à éviter dans le business en Afrique

 Selon le rapport de New World Wealth concernant l’Afrique, il y a aujourd’hui plus de 160 000 millionnaires en Afrique. Ceci est un indice de la place future de l’Afrique comme nouvelle plaque tournante du monde, si on considère également que le taux de croissance mondial en termes de nombre de millionnaire est de 73%, contre 145% pour l’Afrique. Devenir son patron et lancer sa propre affaire générant « facilement » de l’argent est le rêve de tout entrepreneur. Néanmoins, pour réussir dans les affaires, un entrepreneur africain à succès se doit d’éviter certaines erreurs qui peuvent lui être fatales.

  • Travailler avec les membres de la famille : c’est très déconseillé car si l’on a l’intention de construire un empire dans le business, une entreprise solide, on doit absolument mettre de côté les choix subjectifs et agir sous l’effet de LA RAISON. Avec les membres de la famille, il est très souvent difficile de séparer les sentiments des affaires  or, lorsqu’on se lance dans les affaires, on doit faire preuve de beaucoup de prudence voire être égoïste si c’est pour sauver son business ! J’entends par égoïste, le fait de donner la priorité à ses rêves et ses objectifs, le reste peut attendre. Il est préférable de recruter un inconnu efficace en lieu et place d’un membre de la famille médiocre. L’histoire d’Apple ou de Microsoft nous enseigne mieux là-dessus dans ce sens que, ces entreprises n’ont jamais daigné travailler avec les les membres de leurs familles. Ne jamais sacrifier son business pour sa famille, car même cette famille dépend de ce business !!!
  • Dépenser de façon abusive son argent : Lorsqu’on veut arriver au sommet, on limite ses dépenses mais plusieurs africains lorsqu’ils se lancent dans les affaires et commencent à avoir de l’argent, ils dépensent « sauvagement » de l’argent dans l’exhibition de leur richesse. NON !! il est important, voire nécessaire d’avoir une éducation financière afin d’éviter de dilapider l’argent dans les inutilités. Lorsqu’on se lance dans les affaires, on se donne au minimum dix années de travaux acharnés pour atteindre la pleine liberté financière.
  • Balayer la peur : Beaucoup d’africains, surtout ceux de l’Europe ont un problème commun : la peur. Cela ne veut aucunement dire qu’ils ne sont pas intelligents, à l’école et dans les grandes universités, ils sont au top mais dans les affaires, ils ne savent pas comment s’y prendre. Les africains ont une mauvaise éducation fiscale et financière qui amène la création d’entreprise ; ils préfèrent travailler en tant que employés. C’est important de sortir de sa peur, de sortir des allocations familiales, de se réveiller et de libérer le chef/cheffe d’entreprise qui sommeille en nous, il faut briser la peur et pour cela, il faut savoir OSER !
  • L’analphabétisme financier et fiscal : Lorsqu’on manque de connaissance dans un domaine, on a naturellement peur ! pour être riche, il y’a des connaissances qu’on doit avoir absolument mais les africains n’aiment pas ajouter de leur valeur. Le riche est toujours dans les conférences, lit des livres de business : « la chèvre de ma mère » de Riccardo Kaniama, « Proclame sur ton business » de Marthe Carine…. Le riche paye le prix pour se former car il sait que c’est un investissement pour arriver au sommet. Savez-vous quel est le business du moment ? Le e-commerce. Avez-vous pensé à vous y former pour arracher votre part de ce gâteau mondial ?  La richesse a un prix.
  • Savoir gérer son temps : Les américains disent : Time is money ! il faut savoir être stratégique dans la gestion de son temps, car il peut nous échapper, si l’on ne sait pas s’organiser. Ceci dit, il est impératif d’avoir un emploi du temps qui aidera dans cette gestion importante du temps.

Quel que soit le continent ou le pays où l’on se trouve, si on est entrepreneur africain, ces conseils s’appliquent à tous ! Lorsqu’on veut arriver à la hauteur, il est intelligent de connaitre et d’appliquer les lois de la prospérité.

                                                                                                                                                                 Marthe Carine

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